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Conclusion de l’AriB après un an

La structure d’accompagnement des particuliers et des entreprises comporte une quantité importante d’institutions accomplissant un travail colossal.

Ce travail se développe au niveau analytique, part le développement d’études diverses pour définir les besoins nécessaires à l’accomplissement des objectifs régionaux, les freins, les opportunités mais aussi pour cerner la personnalité des propriétaires. La variété et la qualité des études est impressionnante.

L’action de la structure d’accompagnement de la demande accompli également un travail sur le terrain, en conseillant, en suivant, en aidant des particuliers dans leurs démarches.

Les moyens de ces organisations sont suffisants pour accompagner les propriétaires volontaires qui se présentent à leurs guichets, pour mener une série limitée de projets pilotes, potentiellement exemplaires mais devant l’immense saut d’échelle qu’impose la stratégie Renolution, ces moyens seront probablement insuffisants.

Les différentes études qui nous ont été présentées démontrent très clairement la complexité à laquelle tout candidat rénovateur est confronté et nous amène à penser que sans un changement profond des mentalités du grand public, des professionnels et des différentes administrations, la tâche sera très compliquée. Et même après un changement radical des mentalités, nous aurons besoins d’outils efficaces pour permettre la conception, le financement, la réalisation, la certification et la bonne utilisation des ouvrages et équipements qui seront mis en œuvre.

Les professionnels de la construction et de l’immobilier sont nombreux et leurs compétences sont souvent cloisonnées dans les limites des nécessités de leur profession. Chacun des acteurs professionnels devra sortir de sa zone de confort, d’une part pour prendre en compte d’autres priorités que celles dictées par son activité propre mais également pour sortir du rassurant « business as usual ».

Qu’il s’agisse d’acteurs publics ou privés, pour multiplier par trois le taux de rénovation actuel tout en assurant la qualité, la pérennité, la durabilité, le réalisme financier, … des travaux, et tout en atteignant l’objectif de 100 kWh/m² an, ces acteurs devront disposer d’outils bien huilés et ayant fait leurs preuves. Sans cela, beaucoup d’énergie et de moyens seront gaspiller à réinventer ce que le voisin a déjà réalisé.

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